YUJO pour certains, STUDIO 24 pour d’autres. Il n’a jamais été facile pour les non-connaisseurs de faire la différence entre l’un et l’autre. D’autant plus qu’ils sont tous les deux à la même adresse, le 24 rue Delorme, à Moulins. Récemment en rénovation pour répondre à une demande croissante, on revient sur son histoire et sur sa v2 !!!

Retour en arrière.

28 juin 2016, soirée Up’Heros à Moulins. Ca se passe au Studio 24, chez Yujo, et c’est la première fois que l’on ouvre au public le studio. Le fond vert est rudimentaire mais marque les esprits. On s’amuse à la météo et on disserte tous ensemble de projets locaux. Un excellent moment et donc ce qui deviendra un symbole du lieu : le fond vert.

Ce fond vert, il sera, et pour encore près de 3 ans, essentiellement une moquette verte flashy qui, comme on dit, aura fait le job et de fort belle manière. La chose est des plus rudimentaire mais nos tournages étant essentiellement en extérieur et les quelques fonds verts que nous faisions n’étant pas extrêmement compliqué, elle suffisait. En ce début 2019, ce n’est plus vraiment le cas et les spécificités de nos tournages présent et à venir imposaient une totale refonte de la partie studio de l’agence. Aujourd’hui c’est chose faite.

Aujourd’hui donc, obligation nous est faite de devoir voir les choses en grand concernant les incrustations avec essentiellement la possibilité que le sujet devant la caméra puisse être, dans un dispositif multicam, entouré par le vert avec un minimum d’ombre pour permettre la meilleure qualité de détourage et d’incrustation. C’est là que le cyclorama intervient.

Un cyclorama, qu’est-ce que c’est ? De manière simple, dans le monde de la vidéo/photo qui nous concerne, c’est un espace généralement blanc ou vert dont l’ensemble des angles a été, autant que possible, effacé et remplacé par des formes en quart de cercle permettant d’éviter les ombres qui pourrait entraver le travail d’incrustation.

Du coté de YUJO, ça donne ça. Pour des questions de temps, de budget et de compétences en bricolage, nous avons opté pour un compromis qui nous permet aujourd’hui, sans sourciller, d’envisager du complexe en matière de fond vert (studio 3D).

Couplé à ces gros réaménagements, beaucoup de travail sur l’éclairage, toujours pour effacer les ombres, et donc un choix d’un vert rapprochant le plus le vert « fond vert » (il n’y a pas de pantone ou Ral officiel pour ce genre de vert).

Bilan : un studio 24 qui, entre ses débuts et aujourd’hui, a pris un sacré coup de jeune. Ce que ça nous permet ? Exploiter un tournage fond vert avec caméras tenus à distance, plusieur protagonistes ou un sujet large, et un éclairage nous permettant dans un environnement sombre d’origine de tourner sans trop pousser dans les ISO. Et tout cela au service de ?

Wait & see… 

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